Exposition virtuelle
Quand on sillonne la métropole lilloise, on ne perçoit pas forcément l’eau au premier regard. Pourtant elle est présente : une multitude de ruisseaux et de becques (fossés de drainage en plaine agricole ou certaines petites rivières) parcourent le territoire de la MEL. Certains de ces petits cours d’eau rejoignent les trois rivières et canaux qui sont présents dans notre métropole : la Deûle, la Lys et la Marque.
Les Archives de la MEL vous proposent de découvrir la Deûle, la Lys et la Marque à partir de documents d’archives variés, dont de nombreuses photographies et plans datant du XIXe siècle à aujourd’hui. Ainsi, les cours d’eau se dévoilent entre berges et quais, entre activités industrielles passées ou présentes et espaces naturels ou ports de plaisance… Et au détour de la boucle d’un canal ou d’un bras de rivière, écluses et stations d’épurations se révèlent au fil de l’eau…
Qu’ils soient naturels (rivières) ou artificiels (canaux), les cours d’eau ont toujours été indispensables au développement des civilisations humaines. La Deûle, la Lys, la Marque et le canal de Roubaix sont ceux qui ont permis de faire évoluer la métropole lilloise tout en façonnant ses paysages depuis des siècles.
De la péniche au bateau d’aviron en passant par de petits bateaux de plaisance, les lits des cours d’eau métropolitains ont vu défiler toutes sortes d’embarcations. Ces navires aux fonctions différentes laissent présager que l’utilisation de cette eau douce permet une mixité des activités et celles-ci évoluent.
L’industrialisation quasi-totale des abords des cours d’eau pendant plusieurs siècles a engendré de lourdes pollutions. Mais suite à une diversification de leur utilisation et à un long travail mené par la MEL, les eaux métropolitaines ont gagné en qualité. Pourquoi ces changements de cap étaient-ils indispensables ? Et comment ont-ils été mis en place ?
Afin de rendre pleinement accessibles ses anciens espaces industriels aux métropolitains, la MEL a également orienté son action en faveur d’un retour à la nature. Nombre de parcs et espaces verts ont vu le jour, modifiant profondément la perception du territoire et de ses paysages.
Pour franchir les trois rivières, on trouve sur l’ensemble du territoire métropolitain plusieurs styles de ponts qu’on pourrait classer en fonction de leurs voies (passerelle, pont routier, pont ferroviaire), de leurs particularités (pont fixe, pont mobile), de la nature de leur structure (métallique, béton, pierre ou autre) et de leur conception (pont à poutres, pont en arc, etc.).
Écluses, éclusiers et maisons éclusières rythment la navigation des transporteurs fluviaux. Pour emprunter ces canaux sans encombre, il est nécessaire que ces structures soient régulièrement entretenues. Un équipement supplémentaire garantit quant à lui l’alimentation en eau du canal de Roubaix.
