Document de février 2018

Avant le LAM : les débuts du Musée d'art moderne

Signature de l'acte de donation de la collection à la Communauté urbaine chez M. et Mme Masurel en présence d'Arthur Notebart et devant le notaire, maître Bellargent.

Photo de Paul Walet - Archives de la MEL - Cote document : 11 Ph 94.

Jean Masurel, issu d’une famille d’industriels du Nord, hérite en 1956 de la collection de son oncle, Roger Dutilleul, collection qu'il va développer. On y trouve des œuvres d’artistes de renom tels Picasso, Modigliani ou encore Kandinsky. Les artistes régionaux sont également à l’honneur, avec des œuvres d’Eugène Dodeigne et d’Eugène Leroy par exemple. Dès la fin des années 1960, Jean Masurel pense à l'avenir de sa collection et souhaite rassembler l'ensemble des œuvres dans un musée. À cette époque, aucune structure existante ne semble convenir pour accueillir les 219 peintures, dessins, gravures et sculptures. Cependant, dans les années 1970, une ville nouvelle sort de terre (la future Villeneuve-d'Ascq) et un équipement muséographique pourrait y être créé : le projet de Musée d’art moderne était né.

Le 9 juillet 1976, le Conseil de la Communauté urbaine de Lille décide à l’unanimité d’accepter les collections d’œuvres d’art de Jean et Geneviève Masurel. Le mardi 16 octobre 1979, l'acte de donation de la collection à la Communauté urbaine est signé chez M. et Mme Masurel à Paris.

Le 23 mai 1980, Arthur Notebart, président de la Communauté urbaine de Lille, pose la première pierre du musée à Villeneuve-d’Ascq, en présence des époux Masurel et de l'architecte Roland Simounet. Trois ans plus tard, le musée est inauguré le 17 novembre 1983 en présence de Jack Lang, alors ministre de la Culture.

En 2006, le musée ferme pour travaux. Il rouvre ses portes en 2010 avec un nouveau nom, de nouvelles œuvres et une superficie d'exposition accrue. Mais cela est une autre histoire…

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